Il y a peu de choses qui peuvent moudre les engrenages d’un utilisateur autant qu’un barrage sans fin de publicités. Malheureusement, de nombreux services gratuits dépendent des revenus publicitaires et, par extension, bombardent leurs utilisateurs afin de faire des profits. YouTube encore plus, avec son modèle controversé de monétisation.
Mais où tracer la ligne ? Quand les publicités sont-elles trop importantes ? Apparemment, YouTube pense qu’un flux (jeu de mots) de 10 annonces consécutives est un nombre acceptable.
Certains utilisateurs ont signalé avoir été obligés de regarder jusqu’à 10 annonces non désactivables, avant même qu’une vidéo ne démarre. La longueur des annonces elles-mêmes semble également être plus longue. Il convient de noter que si la vidéo est plus longue, il y a de fortes chances qu’elle soit interrompue à mi-chemin avec encore plus de publicités.
Cette information a été présentée pour la première fois via Reddit et a ensuite été couvert par Sammobile dans un article dédié. Certes, le problème a eu un impact sur un nombre limité d’utilisateurs, mais la tendance elle-même est préoccupante.
Apparemment, le phénomène est dû aux nouvelles”annonces bumper”de YouTube. Le type d’annonce particulier peut exposer le spectateur à de nombreuses annonces en succession rapide, sans option”ignorer”. Cette précision a été apportée par le compte Twitter TeamYoutTube. La seule grâce salvatrice est que les publicités ont tendance à durer moins de 6 secondes.
Néanmoins, un simple tour d’arithmétique peut vous donner une estimation de 60 secondes de temps publicitaire non sautable. Le caractère déraisonnable de ce chiffre dépend en grande partie du type de contenu que vous regardez.
Quoi qu’il en soit, YouTube marche déjà sur de la glace mince. Il n’y a qu’un nombre limité d’annonces que les téléspectateurs peuvent supporter, avant de décider que regarder la vidéo en premier lieu n’en vaut tout simplement pas la peine.
Bien sûr, les utilisateurs impatients ont toujours la possibilité de s’abonner à YouTube Premium. Mais, à ce stade, la politique publicitaire semble inclinée vers la perspective de rendre Youtube banal inattaquable.