Trouver des ossements de dinosaures dans les plaines d’Australie est une tâche difficile. Mais les paléontologues viennent de confirmer l’existence d’un dinosaure jusque-là inconnu appelé l’Australotitan cooperensis. Surnommée Cooper, c’est la plus grande espèce connue à avoir vécu sur le continent australien.
Australotitan, qui signifie en latin « titan du sud » (et non « titan australien »), est un sauropode mesurant près de 30 mètres de long et 6 mètres de haut. C’est effectivement la taille d’un terrain de basket en salle, et selon le Musée d’histoire naturelle d’Eromanga, il pèse”l’équivalent de 1 400 kangourous rouges”.
Les paléontologues ont découvert le titan près de Cooper Creek, d’où son nom d’espèce « cooperensis ». C’est l’un des quatre sauropodes connus pour avoir vécu en Australie, bien qu’il n’y ait aucune preuve que ces espèces coexistaient. Les recherches suggèrent que Cooper et ses proches vivaient il y a 92 à 96 millions d’années, à une époque où l’Australie et l’Antarctique étaient connectés.
Mais pourquoi a-t-il fallu si longtemps pour vérifier que Cooper est un nouveau dinosaure ? Eh bien, Cooper a été fouillé dans ce que les scientifiques appellent une”zone de piétinement”, une zone boueuse densément comprimée par le poids de gros animaux (comme les éléphants, les rhinocéros ou les dinosaures géants). Les os de Cooper étaient enfermés dans la roche, ce qui a nécessité leur retrait pour identification. Comparer les os de Cooper à ceux d’autres dinosaures était également un défi, même si c’était une étape nécessaire pour vérifier l’unicité de Cooper.
Les paléontologues pourraient découvrir plusieurs nouveaux dinosaures dans les plaines australiennes, car une nouvelle technologie permet d’accélérer les efforts d’excavation. Mais creuser en Australie est toujours une douleur. Trouver des dinosaures sur d’autres continents est une tâche relativement facile, en particulier dans les endroits où de grandes formations rocheuses et des montagnes sont érodées pour aider à révéler l’histoire ancienne.
Source : Eromanga Natural Musée d’histoire