Ceci est un éditorial d’Andrea Bianconi, assistante de recherche à l’Idaho Freedom Foundation, qui est un groupe de réflexion sur les politiques publiques.

Une analyse des fondamentaux, des événements géopolitiques et macroéconomiques récents et de leurs conséquences impact sur l’avenir de Bitcoin.

Introduction

Au cours des derniers mois, les marchés financiers ont a perdu plus de 30 % de ses sommets alors que la Réserve fédérale a enlevé le bol de punch aux acteurs du marché en état d’ébriété en la hausse des taux d’intérêt, et maintenant la récession (stagflation) apparemment se profile.

Le yen et l’euro gonflent comme les monnaies des pays en développement.

L’inflation et les matières premières explosent à la hausse.

L’étincelle de la Troisième Guerre mondiale a été allumée en Ukraine-à l’insu des masses ignorantes et soumises au lavage de cerveau qui pensent qu’il ne s’agit que d’un conflit local et que la”paix”peut être atteinte malgré le fait que les nations occidentales vendent des quantités illimitées d’armes dans la guerre et versent des milliards de dollars américains et d’euros”fraîchement imprimés”dette dans le conflit, ajoutant de l’huile sur le feu.

Ensuite, nous avons les sanctions suicidaires, qui détruisent les économies des pays occidentaux sanctionnant plutôt que la Russie sanctionnée.

Après tout, il est clair pour quiconque a un cerveau fonctionnel que 10 ans de sanctions ont rendu la Russie totalement découplée et à l’abri de la guerre économique occidentale.

Et enfin, cerise sur le gâteau, le bitcoin est mort pour la 459e fois dans sa courte histoire de 12 ans.

La financiarisation est le problème

Comme je m’y attendais et averti dans ce article de février 2021, la financiarisation croissante de l’industrie pourrait devenir une menace existentielle pour Bitcoin. Wall Street a apporté son livre de jeu habituel – dette et effet de levier excessifs – à son secteur chéri de la crypto-monnaie DeFi, attirant une foule de ventouses et de shitcoiners qui ont été autorisés à tirer parti de leur capital en bitcoins 100x ou plus pour spéculer sur des altcoins comme LUNA. Le processus d’effet de levier et de désendettement est bien décrit dans ce Article ZeroHedge ici. Tout cela est bon jusqu’à ce que, tôt ou tard, la réalité frappe. Les shitcoins sont invariablement révélés pour ce qu’ils sont en fin de compte, généralement des escroqueries, et le seul actif réel affiché en garantie (bitcoin) est ensuite vendu pour couvrir les pertes. Ensuite, le désendettement provoque une liquidation en cascade de bitcoins garantis. Les ventouses sont anéanties et l’argent intelligent rachète le bitcoin à bon marché.

Alors que l’un des principaux objectifs de Bitcoin est”d’être votre propre banque”, DeFi vise plutôt à recréer le système bancaire fractionnaire fiat avec tous ses risques et dangers. Cet article de Bitcoin Magazine souligne à juste titre: « Les magasins de prêt cryptographiques tels que Celsius sont en principe des banques de réserve fractionnaires ; Cependant, cette fois, il n’y a pas de”prêteur de dernier recours”sous la forme d’une banque centrale pour renflouer les fondateurs et leurs clients lorsque les choses tournent mal.

“Soyons clairs : un rendement doit toujours venir de quelque part. Pour générer un rendement positif sur un actif rare tel que le bitcoin, l’institution offrant ledit rendement doit tirer parti des dépôts des clients de différentes manières. Et alors que les banques sont confrontées à de fortes exigences réglementaires quant à ce qu’elles peuvent faire avec les dépôts des clients (comme acheter des bons du Trésor, faciliter les prêts hypothécaires, etc.), les sociétés de prêt de crypto-monnaie ne sont pas soumises à de telles exigences réglementaires, elles vont donc essentiellement placer les dépôts de leurs clients dans des casinos de toutes sortes-DeFi yield farming, staking, spéculant sur d’obscurs altcoins.”

Bien que ce cycle de lavage et de rinçage ne soit pas nouveau pour les Bitcoiners chevronnés-et on peut raisonnablement affirmer qu’il est nécessaire de nettoyer sur le marché des excès-je pense qu’il y a un côté nouveau, inquiétant et plus obscur cette fois.

Bitcoin In Davos Crosshairs And What Everyone’s Missing

Comme je l’ai écrit dans cette série d’articles Partie 1 ici et Partie 2 ici, Bitcoin représente la”clé jetée dans le moteur”de l’agenda mondialiste : l’argent mondial, le gouvernement mondial et l’esclavage mondial qui en résulte. Comme il n’y a aucun moyen pratique d’arrêter l’adoption de Bitcoin (puisqu’il s’agit d’un actif de règlement peer-to-peer entièrement décentralisé, immuable et non censurable et d’un système de paiement parallèle avec une finalité en espèces), le seul moyen est d’essayer de le diaboliser. Cela se fait en utilisant les campagnes tactiques habituelles de peur du FUD et des médias grand public et-sans doute plus efficacement-en faisant chuter considérablement son prix grâce à des attaques intelligemment conçues contre des shitcoins à fort effet de levier où le bitcoin est utilisé comme garantie.

Le L’effondrement de Terra/LUNA en est un exemple. Nous ne savons pas avec certitude à qui appartient la fausse monnaie fiduciaire derrière l’attaque. Blackrock et Citadel-parmi les acteurs de Davos les plus influents dans l’avancement de l’agenda mondialiste-auraient joué un rôle clé dans l’attaque, mais ils ont officiellement implication refusée. L’idée demeure, cependant, pour emprunter 100 000 bitcoins d’une valeur d’environ 3 milliards de dollars pour réussir l’attaque, vous devez être un gros joueur-ou au moins avoir quelqu’un avec de grosses poches pour vous soutenir. Il sera presque impossible de savoir d’où vient l’argent.

Jusqu’à ce que le système actuel basé sur le fiat-qui accorde à quelques-uns assez proches des robinets de”faux”argent le”grand privilège”de se battre guerres, coloniser et asservir les autres sans frais-s’effondre, alors l’énorme quantité de dette fiduciaire créée ex nihilo sera toujours utilisée par quelques privilégiés pour exproprier des actifs réels comme l’or ou le bitcoin. C’est la principale raison pour laquelle il faut garder la garde directe de son bitcoin et ne pas jouer au jeu fiat corrompu avec DeFi et shitcoins.

Les bitcoiners devraient rester à l’écart des altcoins et du DeFi

Les crypto-monnaies alternatives et le DeFi ne sont finalement que le dernier terrain de jeu du casino pour Wall Street. Les problèmes sont bien connus: effet de levier excessif, dérivés, dérivés de dérivés dans une chaîne sans fin de passifs, contagion et insolvabilités en spirale lorsque les choses tournent au vinaigre. Il y a cependant une grande différence: dans la crypto-monnaie et DeFi, il n’y a pas de Fed pour renflouer les preneurs de risques. Malheureusement, le bitcoin est le seul actif de crypto-monnaie solide sans risque de contrepartie pouvant être utilisé comme garantie dans le secteur. Par conséquent, le bitcoin sera toujours soumis à une volatilité extrême en cas d’insolvabilité dans le secteur. Ce n’est pas la première fois ni la dernière que cela se produira.

En fin de compte, le jeu de rendement artificiel de DeFi jouera contre sa réserve de bitcoins. Chaque bitcoin laissé sous la garde d’un tiers ou plutôt donné en garantie sera utilisé contre son propriétaire ultime. Il sera prêté ou garanti dans un jeu de levier en spirale avec des shitcoins et des non-stablecoins. Lorsque les prix baissent, cela déclenche des appels de marge et la liquidation du seul actif réel donné en garantie dans un effet en cascade d’appels de marge et de liquidations sans cesse croissants pour couvrir les pertes. En fin de compte, on perdra à la fois la position spéculative en altcoin et les bitcoins garantis. En utilisant les faiblesses structurelles de protocoles fragiles comme Terra/LUNA, les acteurs intelligents peuvent déclencher des appels de marge et des liquidations, gagnant ainsi à la fois en court-circuitant le shitcoin, en pariant en toute sécurité contre le bitcoin sur le marché à terme (ils provoquent la baisse des prix, c’est donc un pari sûr ) puis en fermant les positions en achetant le bitcoin des ventouses à bas prix. Ils peuvent encore doubler la mise en prenant également une position longue sur le marché à terme. Un pari facile et sûr avec suffisamment de”puissance de feu”. Et la finance traditionnelle a beaucoup de puissance de feu grâce au système fiat basé sur la dette à effet de levier. À moins bien sûr que les Bitcoiners se réveillent enfin et arrêtent de jouer dans le casino de DeFi et arrêtent de garantir leur bitcoin.

Reality Check : Bitcoin est plus fort que jamais

La vérité est que, comme la plupart des retraits de Bitcoin auparavant, celui-ci a également très peu à voir avec Bitcoin lui-même.

Le protocole est plus fort que jamais. Les graphiques suivants vous donneront une idée de la croissance exponentielle du réseau.

Figure 1 — Taux de hachage

La croissance du Lightning Network-qui est un véritable indicateur de l’adoption de Bitcoin principalement à l’Est et au Sud-a été impressionnante. Voici le tableau :

Figure 2 : Lightning

Lightning peut gérer 1 million de transactions par seconde, tandis que Visa gère 24 000 par seconde. Le réseau a augmenté sa capacité et gère actuellement environ 4 000 BTC sur les canaux publics.

Kraken, un important échange de crypto-monnaie, a maintenant ajouté Lightning à ses options de paiement standard et a publié un rapport d’intelligence montrant des données très intéressantes sur la croissance et l’adoption de Lightning.

Selon le rapport Kraken,”l’utilisation de la foudre est sur une trajectoire ascendante abrupte depuis la fin de 2020, augmentant de manière parabolique en septembre 2021 correspondant à l’introduction de BTC comme monnaie légale au Salvador. Pourtant, les mesures publiques ne le font pas décrivent toute l’étendue de l’adoption de Lightning en raison du nombre d’utilisateurs dans l’écosystème Lightning utilisant des canaux privés.”

Figure 3-Nœuds Lightning

En ce qui concerne la croissance des nœuds Lightning (Figure 2), Kraken déclare”En outre, la croissance de la pure Le nombre de nœuds Lightning indique que le réseau commence à voir de nombreux nouveaux participants. Les nœuds ont connu une croissance continue de 2018 à fin août 2020, passant de 54 à 6 134. Cependant, la croissance des nœuds est depuis devenue parabolique, augmentant de plus de 176 % pour atteindre 16 940 nœuds à moment de la rédaction. La croissance des nœuds Lightning a proliféré si rapidement qu’il n’y a pas w environ 1 000 nœuds Lightning de plus que les nœuds Bitcoin. Si l’adoption continue de croître à ce rythme, le réseau Lightning pourrait réaliser le potentiel de BTC en tant qu’actif d’échange-une caractéristique essentielle pour l’argent mondial qui était auparavant un goulot d’étranglement pour que BTC se généralise.”

Parmi les pays en développement El Salvador a ouvert la voie vers l’adoption du Bitcoin. Alors que j’ai été et reste une cible critique de la stratégie risquée adoptée par le pays, j’admets que le président Bukele a franchi une étape”révolutionnaire”, et historique pour un État-nation. Par conséquent, le succès d’El Salvador reste fondamental pour l’adoption future de Bitcoin dans les pays en développement . Jusqu’à présent, les résultats d’El Salvador sont encourageants.

Dans cette interview, le président Bukele déclare qu’une grande partie de la population auparavant non bancarisée peut désormais effectuer des transactions financières avec le bitcoin. Le président Bukele a déclaré: « Si cela fonctionne, pourquoi un autre pays ne voudrait-il pas faire la même chose ? Imaginez un pays comme El Salvador, où 75 % de la population n’est pas bancarisée. Imaginez que dans un an, c’est tombé à 10 %. Nous essayons depuis, je ne sais pas, 30 ans d’encaisser nos gens, et cela a été impossible, parce qu’ils ne font pas confiance aux banques, parce que les banques ne veulent pas leur rendre service, parce que les services sont trop chers, peu importe. »

Plus important encore, les citoyens salvadoriens vont économiser plus de 400 millions de dollars par an en frais provenant des envois de fonds directs des expatriés à l’étranger. Cela représente plus de 2,5 % du produit intérieur brut (PIB) du pays. Cela a été un facteur majeur dans la prise de décision d’adopter Bitcoin. Et ce nombre ne peut qu’augmenter puisque le coût des envois de fonds par le biais d’intermédiaires-qui se situe actuellement entre 5% et plus de 20%-tombera pratiquement à zéro. Donc si vous êtes un expatrié salvadorien et que vous essayez actuellement de limiter les envois de fonds, vous les regroupez dans les transactions les plus importantes possibles pour réduire l’impact des frais. Si vous n’avez maintenant pratiquement aucun frais en utilisant le bitcoin via le canal Lightning, vous pouvez verser même un petit montant chaque fois que vous en avez l’occasion.

Il ne fait aucun doute que de nombreux pays en développement étudient l’expérience d’El Salvador et se préparent à suivre ses pas.

Le bitcoin est la meilleure forme de monnaie jamais inventée jusqu’à présent

La monnaie saine a dominé l’histoire monétaire humaine alors qu’un standard de monnaie fiduciaire sans contrainte n’a été le cas particulier que des 50 dernières années. Bien que le sujet de la monnaie saine et de la monnaie fiduciaire dans l’histoire monétaire ne soit pas l’objet de cet article, je dois quand même souligner un point important.

La monnaie a été avant tout un problème technologique. La technologie a toujours dicté la transition d’une forme de monnaie moins technologique à une forme supérieure. Pensez à la transition des formes primitives de monnaie vers l’or et l’argent grâce à la invention de la monnaie et de la standardisation du poids dans la Grèce antique (pour une bonne histoire de l’argent, lisez”The Bitcoin Standard”du Dr Saifedean Ammous). La raison fondamentale pour laquelle l’or a été abandonné en tant que monnaie était qu’il ne pouvait pas être déplacé dans l’espace et dans le temps à la même vitesse d’information et de commerce que les nouvelles technologies. Historiquement, le secteur bancaire est né pour arbitrer l’opportunité créée par les développements technologiques en remplaçant initialement la circulation encombrante de l’or par des « reconnaissances de dette » en papier pratiques à utiliser entièrement garanties par les réserves d’or détenues à la banque. L’étape suivante consistait à passer à un système de réserve fractionnaire partiellement soutenu par de l’or et, une fois qu’une confiance suffisante avait été établie dans le système fiduciaire fractionnaire, l’actif de réserve fractionnaire a été complètement abandonné pour installer commodément un système de monnaie fiduciaire non soutenu basé uniquement sur des créances papier, qui a doté les « élites » des richesses et privilèges accordés par l’effet Cantillon: un tour de passe-passe de cinq=décennies qui, d’une manière ou d’une autre, touche à sa fin.

C’est donc le progrès technologique et le lois de la physique qui ont rendu l’or obsolète et impraticable en tant qu’actif au porteur pour les transactions financières/commerciales à l’époque moderne. L’or ne pouvait servir que d’actif de réserve. C’était la véritable raison de sa disparition en tant qu’actif de règlement au porteur d’abord et de sa démonétisation complète plus tard.

La technologie révolutionnaire de Bitcoin change complètement ce paradigme.

De nos jours, il n’y a plus aucune opportunité à arbitrer le temps et l’espace dans les transactions financières en offrant de l’argent doux/malsain uniquement parce qu’il se déplace plus vite que l’argent dur. Bitcoin comble cette lacune.

Non seulement le bitcoin peut aujourd’hui voyager plus vite que la monnaie fiduciaire, mais il présente également les avantages supplémentaires-en tant qu’actif de règlement au porteur-d’avoir une finalité immédiate semblable à de l’argent liquide, plus de sécurité, une immuabilité totale et une rareté absolue

Bingo.

Par conséquent, en ce qui concerne la technologie, le Bitcoin est une forme de monnaie supérieure à tout ce que l’humanité a connu jusqu’à présent. 12 ans après sa création toujours rien ne se compare au Bitcoin, point final.

S’il reste impossible de prévoir quel sera le cours de son adoption et de son processus de monétisation dans le futur — car cela dépendra de trop de variables-Bitcoin est là pour que tout le monde puisse l’utiliser, l’expérimenter et il n’y a aucun moyen de remettre le génie dans la bouteille.

La transition énergétique et un contexte macroéconomique fortement inflationniste favoriseront le Bitcoin

Tout le FUD jeté sur Bitcoin a été entièrement démystifié au cours de ses 12 ans d’histoire. Cependant, il y a toujours quelque chose de nouveau à venir. Quelles qu’en soient les raisons, il s’agit après tout d’un exercice utile puisqu’il permet à la communauté de se concentrer sur les aspects critiques, de les analyser et de proposer des solutions. Si les critiques sont raisonnablement motivées, l’effet ne peut être que positif. Le dernier ajout au récit FUD a été la consommation d’énergie de Bitcoin. Le sujet n’est pas nouveau et il a été discuté de manière très efficace et rationnelle à de nombreuses reprises. Le Bitcoin Mining Council, en particulier, a fait un excellent travail en répondant aux”perceptions erronées”de l’Agence américaine de protection de l’environnement concernant l’exploitation minière de Bitcoin. Vous trouverez ici la la lettre de réponse du Conseil à l’EPA.

En outre, un certain nombre d’auteurs compétents ont fait un excellent travail en analysant les aspects réels de la consommation d’énergie de Bitcoin et ses complexités. Parmi eux, Nic Carter est certainement l’un des plus prolifiques et des plus compétents. Vous trouverez ici tous ses articles intéressants sur le sujet. Les critiques, même si elles ont largement contribué à la diabolisation de Bitcoin , a eu pour effet positif de favoriser une évolution des opérations minières vers l’utilisation de sources d’énergie résiduelles — qui seraient de toute façon perdues ou auraient un impact négatif sur l’environnement comme le gaz torchage/ventilation dans les champs pétrolifères ou utilisation du méthane d’enfouissement — et le stabilisation des réseaux énergétiques dans les cas critiques. Des développements très importants que le MSM a totalement ignorés, évidemment.

Par conséquent, à l’avenir-malgré le déboulonnage et les progrès rapides du minage”alternatif”de Bitcoin-il ne faut que s’attendre à ce que la pression appliquée à l’aide de la consommation d’énergie Le récit FUD continuera d’augmenter à l’avenir.

La raison en est que le changement climatique a été érigé par Davos 2022 comme récit fondamental pour justifier toutes sortes de restrictions à l’activité humaine. De la louange des vertus du destructeur-à la fois pour les économies et la santé des êtres humains-les confinements COVID-19 au U.N. louant les vertus de la famine, jusqu’à l’interdiction du minage de Bitcoin ou des portefeuilles”non hébergés”. Par conséquent, la lutte contre ce nouveau type de FUD sera beaucoup plus difficile. Le simple fait de démystifier leurs arguments avec de vraies données, des statistiques et des contre-arguments aura peu d’impact contre l’énorme puissance de feu à leur disposition en termes d’argent et le soutien que cet argent achète aux médias grand public corrompus.

Mais à moyen-long terme, le récit de la transition énergétique verte imposée par Davos 2022 jouera finalement en faveur du Bitcoin.

L’expert des marchés de l’énergie, le Dr Anas F. Alhajji, souligne dans ce interview intéressante de”MacroVoices” selon laquelle”une crise énergétique mondiale majeure est inévitable. Cette crise est essentiellement créée par la politique de nos dirigeants politiques, qui force les investissements clés dans le secteur pétrolier et gazier avant que le remplacement alternatif n’ait été mis en place de manière réaliste.

En termes simples, seule une personne aliénée arrêtera d’investir dans une ressource fondamentale qui fait fonctionner toute l’économie et la vie de la société jusqu’à ce qu’un remplaçant fiable ait été trouvé. À moins bien sûr que la crise énergétique massive qui en résulte et l’inflation à deux chiffres qui découlera de cette politique « insensée » ne soient exactement ce qu’ils veulent et ce dont ils ont besoin. En effet, en plus de bénéficier de l’envoi de centaines de milliards de monnaies fiduciaires fraîchement imprimées dans les poches de leurs propres acteurs ESG (gouvernance environnementale, sociale et d’entreprise),”ce qu’ils veulent et ce dont ils ont besoin”, c’est remplir un agenda complexe dont l’ultime et le véritable objectif n’est PAS la”transition verte”mais la transition vers un nouveau système monétaire pour sauver leurs anciens privilèges : une réinitialisation monétaire.

C’est un point clé à noter.

Ce qui se passe n’arrive pas par hasard. Ce n’est pas non plus simplement le résultat de l’incompétence des politiciens. Ma conviction est qu’il s’agit d’un choix politique délibéré, et l’ordre du jour comprend (i) le gonflement de la dette excessive, (ii) l’inflation inévitable (élevée) des monnaies nationales sera utilisée comme excuse pour passer à un nouveau système monétaire basé sur les CBDC. Les populations occidentales-bien qu’appauvries et anéanties par l’inflation monétaire-seront facilement rendues dépendantes des subventions gouvernementales, et elles accepteront facilement des monnaies numériques gratuites dans leurs portefeuilles pour survivre au détriment de leurs libertés ; et (iii) cela permettra par conséquent d’atteindre l’objectif final d’installer un gouvernement mondial, une monnaie mondiale et l’asservissement mondial des populations.

Ajoutant à ce point, le conseiller macroéconomique Luke Gromen, souligne dans cette interview MacroVoices : « La BCE ne peut jamais augmenter ses taux suffisamment haut pour réduire l’inflation des intrants énergétiques sans faire exploser la dette, alors qu’elle réduit ses intrants énergétiques russes. Et alors, quelle est la réponse que vous obtenez? Eh bien, vous le voyez au Royaume-Uni, nous allons commencer à distribuer 400 livres à tout le monde parce que les coûts de l’énergie ont augmenté, êtes-vous fou ? Ils mettent littéralement en place une spirale mortelle d’hyperinflation énergétique avec leurs monnaies, ce qui, si je regarde cela d’un point de vue très machiavélique, il y a probablement certains intérêts à Washington qui aimeraient que cela se produise. Regardez la zone euro imploser et recyclez ces excédents allemands en achetant des bons du Trésor au lieu de financer, vous savez, les déficits de l’Europe du Sud.

Au moment où j’écris, l’euro est à parité contre le dollar et tombe en dessous de la parité contre le franc suisse-des niveaux jamais vus depuis exactement 20 ans en 2002.

Donc, si c’est l’inflation qu’ils veulent d’un côté de l’océan, Luke Gromen ajoute qu’il n’en va pas autrement de l’autre côté: « Le bilan des États-Unis est notre indicateur avancé, et il vous dit que nous allons obtenir l’inflation pendant une longue période à venir. Et juste à titre de contexte, l’inflation de 8 % de l’IPC que nous avons connue en 2021. Elle a fait passer notre déficit de 129 % du PIB à 122 % du PIB. Vous devez avoir une inflation supérieure à votre coupon d’intérêt pendant une période prolongée. Nous avons donc besoin d’une inflation à deux chiffres pendant probablement cinq ans. »

En résumé, une crise mondiale de l’énergie créée artificiellement est en train de se produire et une inflation à deux chiffres est très susceptible de persister pendant très longtemps parce que-en fin de compte-c’est ce dont les gouvernements occidentaux ont besoin pour détruire leur dette excessive.

Pour aller plus loin, il y a aussi une crise alimentaire mondiale créée artificiellement en cours qui-malgré le blâme de l’Occident sur la Russie — n’a manifestement rien à voir avec la guerre. Cette crise alimentaire a été mise en place par quelques acteurs qui ont accaparé le marché des matières premières alimentaires. Encore une fois, ces quelques acteurs font également partie de l’élite de Davos et appartiennent aux suspects habituels qui profitent de leur position oligopolistique sur le marché. Une poignée de fonds mondiaux qui possèdent essentiellement toutes les entreprises mondiales: Blackrock, State Street, Vanguard, Fondations Bill Gates, George Soros, etc.

Quelles qu’en soient les causes, le contexte macroéconomique hautement inflationniste qui se dessine sera net positif pour Bitcoin pour deux raisons :

(i) alors que les projets ESG et de transition énergétique verte parrainés par Davos échoueront lamentablement-simplement parce qu’il n’existe actuellement pas encore d’alternative viable et opportune aux combustibles fossiles et que cela obligera bientôt les gouvernements à revenir à des alternatives plus polluantes comme le charbon ( se passe déjà dans le”vert”UE) ou simplement s’effondrer-les mineurs de Bitcoin sont extrêmement flexibles pour répondre aux signes et aux incitations du marché. Si les prix du pétrole et du gaz montent en flèche, ils passeront à des sources renouvelables inexploitées, car vous pouvez extraire du bitcoin au milieu du désert avec des panneaux solaires bien éloignés des réseaux énergétiques.

(ii) La réponse des gouvernements à la crise énergétique sera d’imprimer plus d’argent pour distribuer des subventions aux citoyens les plus pauvres. Cela crée un environnement hautement inflationniste qui est haussier pour Bitcoin, l’actif rare par excellence.

Le contexte géopolitique n’a jamais été aussi haussier pour Bitcoin

Les sanctions occidentales aveugles contre la Russie-avec l’expropriation illégale et arbitraire d’actifs russes, tant privés que publics — ainsi que la militarisation du dollar et de ses moyens de paiement (SWIFT), ont montré au Sud et à l’Est du monde que les « démocraties » occidentales sont une farce et que leur système monétaire est en phase terminale. Ils recherchent peut-être des alternatives pour faire des affaires sans utiliser le dollar et ses rails de paiement. Le monde entier a appris de la dure leçon de la Russie ce que chaque Bitcoiner apprend en premier-l’équivalent de”pas vos clés, pas votre bitcoin”. Les bons du Trésor américain ne sont pas un actif sûr à posséder si vous ne vous conformez pas aux diktats de l’émetteur. Il n’est pas non plus sûr de détenir des «réserves» en dollars ou en euros ou de confier des réserves d’or à une banque centrale occidentale. Tous peuvent être saisis et expropriés sur un coup de tête. C’est la leçon que tous les pays indépendants (ou désireux de l’être) du monde ont tirée des événements récents. Et les leçons ne seront pas oubliées de sitôt.

Ainsi, alors que l’Occident s’est suicidé économiquement et monétairement, le pari rationnel ne peut être que le bitcoin haussier, quelle que soit sa volatilité à court terme causée par le désendettement dans l’espace des crypto-monnaies.

Pourquoi l’Occident commet collectivement un suicide économique est cependant une question beaucoup plus complexe à répondre. Bien que cela soit généralement imputé à l’incompétence des politiciens occidentaux (qui est également un facteur), l’explication véridique réside dans le rôle que l’élite mondialiste de Davos joue dans la direction des politiciens qui ont été cooptés au sein de leur puissant réseau. L’élite de Davos sont les marionnettistes et les politiciens occidentaux sont leurs marionnettes.

Pour quiconque connaît la manière dont le système de lobbying et les”portes tournantes”fonctionnent pour faire avancer ses intérêts et ses agendas au niveau politique, il ne devrait pas falloir beaucoup d’imagination pour comprendre ce que feraient les politiciens soutenus par Davos pour faire avancer l’agenda de leurs sponsors.

Dans leurs rangs, il n’y a pas que le Davos WEF qui joue un rôle clé rôle dans la formation et la formation des jeunes leaders mondiaux de demain, mais aussi des réseaux parallèles, complexes et imbriqués comme les réunions Bilderberg, les Commission trilatérale, la Atlantic Council, the Fabian Society or the Soros Open Society.

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Make no mistake, those sponsored politicians are not idiots (well some are …). They are very well paid actors and they are fulfilling their role splendidly. They are executors and they have to implement an agenda. The puppeteers and their puppets know what they are doing.

By expropriating Russia’s assets and by weaponizing the dollar they have killed the dollar, the U.S. Treasurys and the euro as reserve currencies and safe assets. This suicidal move of the U.S. administration cannot be explained if not with the prevalence within the U.S. government of non-American interest. Indeed, rather than American interest, the latest moves are beneficial to a global government and global money at the expense of the reserve status of the U.S. dollar.

Basically, both the U.S. administration and the EU, do not represent their citizens anymore — rather, they represent the gang of Davos. Independent geopolitical analyst Tom Luongo shares the same view: “… that the American president, ‘as a proxy for the oligarchs in Davos, is acting on their behalf to ultimately weaken the U.S.’”

All this, aims to create the crisis needed to transition to a new monetary system based on a supranational/global money which could well be the special drawing rights (SDR) reserve asset of the International Monetary Fund. Under that global money a new set of national digital currencies (in the form of CBDCs) could be used to guarantee their globalist puppet governments the very same old privileges which they enjoyed so far in an unconstrained fiat system: unlimited power to create digital fiat money and control how this is spent. Their vassals would continue to profit from the Cantillon effect at the expense of society and continue to expropriate real valuable assets in exchange for fiat digital worthless currencies. Wealth inequality will continue to increase.

Global enslavement could ensue for the ignorant masses globally.

Everything changes and nothing changes.

With some luck though, their plan now has two fierce adversaries. The first one they have themselves created and it is the unexpected and unwelcome result of their geopolitical crazy games. The other one has been there since 2009 but only more recently came into their crosshairs.

Russia and China, together with the rest of the global South and the East, have been forced in an inextricable alliance for survival and independence from the West. They have had enough and have stopped playing a game made by someone else with someone else´s rules. The short-lived American unipolar global order — born in 1989 after the fall of communism — ends now, and a new multipolar order is born. Again, this new multipolar order and the consequent deglobalization, should be a thriving environment for Bitcoin, the embodiment of decentralization. Since gold and bitcoin are the only existing assets with no counterparty risk they might even play a role in the coming monetary reset. They might be part of the basket of currencies and/or commodities chosen to back up the SDR or whatever else is chosen. In this article I have postulated the reasons why a monetary reset might mean $18,000 gold and $650,000 bitcoin.

“More likely though governments will not use bitcoin but only gold in a monetary reset. After all this is the real asset that the biggest central banks own. Bitcoin then will become the preferred reserve asset for all non-sovereign institutions and also small developing nations which have little gold reserves. In this scenario, the Bitcoin standard will be likely adopted by the legacy financial sector, commercial banks (which can use bitcoin as a reserve asset to offer a new wave of commercial free banking services), corporations and individuals. Basically, the world might be using two monetary systems mutually integrated: an upper tier-for governments and central banks-running with SDR as the global world currency fractionally backed up by gold reserves; and a lower tier for small sovereigns, banks and individuals running on national fiat currencies and bitcoin as a reserve asset, frictionless moving between fiat currencies for expenditures and bitcoin for savings. This would be the ideal solution.”

At least this is what I hope. Anything short of that will mean a dark future for humanity.

Conclusions

Despite the recent price pullback, Bitcoin’s fundamentals and its investment case are stronger than ever. Never before has the protocol been more secure. It continues to grow and adoption is on the rise especially in developing countries, where Bitcoin represents a lifesaver for millions of people. As we have seen, even the most recent geopolitical events paint a bullish case for Bitcoin. That background though is fluid, complex and with so many variables, it is impossible to forecast what the outcomes will be.

The war in the heart of Europe, the high risk of an escalation outside of Ukraine’s borders, the high inflation and a global crisis building up in the energy, commodities and food sectors and the Western currencies inflating after years of monetary madness to fund consumerism and asset bubbles rather than productive investment: All this should in my opinion compellingly direct investors towards the ONLY asset which acts as protection against such complex and worrisome background thanks to its unique features. Bitcoin achieves absolute scarcity, true decentralization, censorship resistance, immutability, the highest protocol security, unlimited portability, relative anonymity and unique cash-like finality to settle peer-to-peer transactions in a parallel financial system. But this is the first time in history that we are at such a complex juncture with Bitcoin so we will have to see what happens next.

Then we have the Davos variable.

The powerful financial elite and the new tech oligarchs own also the largest mainstream media channels and publications and basically all the leading global corporations in an intricate web of money, power and vested interest which is unprecedented in recent modern history. For years they have also funded, formed, nurtured, sponsored and shaped the minds of their career bureaucrats and political puppets and have installed them in key posts to take care of their interests. As they are pulling the strings to fight those non-aligned governments-which thrive for independence and do not want to bow to their new global order in the geopolitical arena-you should also expect that they will fight Bitcoin tooth and nail, since Bitcoin is THE tool which enables true independence, self-sovereignty and decentralization.

It is a fight between two powerful forces. The one pushes towards an authoritarian globalist regime based on the central banks’ control of new digital money, the abuse of surveillance tech and the control of big data. The other is a fully decentralized asymmetrical technology which empowers the majority of the people over elitist central entities thanks to the unique combination of cryptography, encryption, difficulty adjustment and POW (proof-of-work-this is why POW is needed and the whole debate about POW and proof-of-stake for Bitcoin is preposterous).

It is a battle between a top-down authoritarian power and a bottom-up tech market-based revolution which can bring about the very much needed separation of State and money.

One is the dark Middle Ages, the other is the early American dream and the Western frontier free spirit.

Someone said that being decentralized does not mean being disorganized. I agree. It is probably high time for Bitcoiners to come together in an organization similar to the Bitcoin Mining Council, at least to study the scenarios and the background that I have mentioned in this article and somehow elaborate some countertactics. At least debating over such topics will also bring ideas.

Count me in.

As for the rest, Bitcoin remains “the wrench thrown in the evil globalist engine.” It will no doubt continue to do its work against evil and for the free world provided we let it do what it has been programmed to do.

Being a Bitcoiner means always holding your keys, having a low time preference and

investing for the future to be a free man.

This is a guest post by Andrea Bianconi. Opinions expressed are entirely their own and do not necessarily reflect those of BTC Inc. or Bitcoin Magazine.

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