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La CCI a également déclaré que la portée de son enquête ne recoupait pas la question d’une prétendue violation de la vie privée des utilisateurs pendante devant la Cour suprême.

Les observations ont été faites par la CCI devant un banc dirigé par le juge en chef Satish Chandra Sharma sur les appels de WhatsApp LLC et Facebook Inc. contre une ordonnance de juge unique rejetant leur contestation de l’enquête ordonnée par la CCI dans la politique de confidentialité mise à jour de la plateforme de messagerie instantanée.

Le banc, comprenant également le juge Subramonium Prasad, a réservé une ordonnance sur les appels après avoir entendu les parties concernées.

En janvier de l’année dernière, CCI, de son propre chef, a décidé d’examiner la politique de confidentialité mise à jour de WhatsApp sur la base de reportages à ce sujet.

WhatsApp et Facebook avaient par la suite contesté devant le juge unique l’ordonnance de mars 2021 de la CCI ordonnant une enquête à leur encontre, affirmant que la question concernant sa nouvelle politique était déjà pendante devant le tribunal de grande instance et la Cour suprême.

Le juge unique a pourtant refusé le 22 avril dernier d’interdire l’enquête dirigée par la CCI.

Le solliciteur général supplémentaire (ASG) N Venkataraman, comparaissant pour CCI, a fait valoir que l’enquête de CCI sur la politique de confidentialité-qui est”toujours en place et fonctionnelle”-ne devrait pas être retardée davantage pour attendre la décision de la Cour suprême, notamment en l’absence de sursis à l’ordonnance du juge unique, et a affirmé que la plateforme de messagerie émettait toujours une”pop-up”sollicitant le consentement des utilisateurs qui n’ont pas encore accepté la politique mise à jour.

(Pendence de la question de la vie privée devant la Cour suprême) ne peut pas automatiquement éviter les problèmes de droit de la concurrence. Il n’y a pas de chevauchement dans les faits. Nous devrions être autorisés à enquêter. Il n’y a pas de chevauchement dans la loi”, a-t-il soutenu.

L’ASG a déclaré que l’infraction sur le front du droit de la concurrence peut encore se produire car il y a des utilisateurs qui ont opté pour la mise à jour de la politique et”pour la période de non-retrait”, la politique doit être”examinée”.

ASG Balbir Singh, comparaissant également pour CCI, a défendu l’ouverture d’une enquête contre Facebook également en relation avec la politique de confidentialité de WhatsApp, affirmant que le premier est le société holding de la plate-forme de messagerie et qu’elle peut”potentiellement exploiter les données partagées.”

ASG Venkataraman a soutenu que l’issue de la procédure devant la Cour suprême n’aurait aucune incidence sur la procédure en vertu du droit de la concurrence concernant l’abus de position dominante par un acteur du marché.

Il a également déclaré qu’à moins d’incompétence, de mauvaise foi ou d’arbitraire, l’enquête de la CCI ne peut pas être bloquée.

Me Tejas Karia, comparaissant pour WhatsApp, a déclaré que le”statu quo”était maintenu pour les utilisateurs qui ont n’a pas opté pour la mise à jour de la politique et l’enquête de la CCI devrait être reportée compte tenu de la validité de la politique de confidentialité en cours de test devant la Cour suprême et le tribunal de grande instance.

La semaine dernière, l’avocat principal Harish Salve, représentant WhatsApp, a fait valoir qu’il contestait la compétence de CCI pour enquêter sur une politique qui a maintenant été laissée en suspens et que le gouvernement était en train de présenter le projet de loi sur la protection des données.

L’avocat principal Mukul Rohatgi, apparaissant pour Facebook Inc-maintenant Meta Platforms-avait fait valoir qu’il n’y avait même pas de matériel prima facie dans l’affaire et que CCI ne pouvait pas enquêter de manière”rampante”.

Tout en rejetant les requêtes contre l’enquête de la CCI, le juge unique avait estimé que même s’il aurait été”prudent”pour la CCI d’attendre le résultat des requêtes devant la Cour suprême et la Haute Cour de Delhi contre WhatsApp nouvelle politique de confidentialité, ne pas le faire ne rendrait pas l’ordonnance de l’organisme de réglementation « perverse » ou « dénuée de compétence ».

CCI avait fait valoir devant le juge unique que la nouvelle politique de confidentialité de WhatsApp conduirait à une collecte excessive de données et au”harcèlement”des consommateurs à des fins de publicité ciblée pour attirer davantage d’utilisateurs et constitue donc un abus de position dominante position.

Le 3 janvier, alors qu’il traitait des recours contre l’ordonnance du juge unique, une formation dirigée par le juge en chef de l’époque DN Patel a prolongé le délai de dépôt des réponses par Facebook et WhatsApp à deux avis de la CCI de juin 2021 leur demandant de fournir certaines informations aux fins de l’enquête menée par elle.

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