Malgré son déploiement rapide, la 5G semble décevante. Dans cet article, nous allons évaluer cette nouvelle ère des réseaux mobiles. Dans plusieurs comtés, le déploiement de la 5G a commencé en 2019. Même avec un nombre record d’adoption trois ans plus tard, de nombreuses personnes sont encore déçues par cette nouvelle technologie. Que pouvons-nous attendre du tout nouveau réseau mobile ? Discutons-en.

Qu’est-ce que la 5G ?

La cinquième génération de communications mobiles, également connue sous le nom de 5G ou 5G NR (New Radio), succède à la 4G LTE et vient après la 3G et la 2G. Les principales promesses de la 5G incluent une vitesse multipliée par 10, ainsi qu’une latence considérablement réduite, divisée par 10.

La capacité à gérer le nombre sans cesse croissant d’appareils connectés devrait être le principal avantage de la 5G. Ordinateurs, voitures autonomes ou connectées, et un vaste écosystème d’objets connectés sont en discussion. Cela est particulièrement vrai dans le monde professionnel. On ne parle plus seulement de smartphones. L’idée est que de plus en plus de machines autonomes seront connectées au réseau mobile, comme les maisons connectées, les villes intelligentes et les systèmes de sécurité. Bien qu’elle soit disponible dans certains pays avant 2020, la 5G ne fait que commencer à se répandre dans le monde, même si l’adoption prendra sans aucun doute un certain temps.

Comment fonctionne la 5G ?

Bien que la 5G utilise le mêmes technologies que la 4G LTE, il existe des différences significatives. En premier lieu, la 5G est une avancée technologique par rapport à la 4G LTE et peut utiliser les mêmes bandes de fréquences. Grâce à cette mise à jour, un smartphone 5G peut désormais bénéficier d’un débit plus élevé qu’un smartphone 4G utilisant la même antenne et la même fréquence.

De plus, deux nouvelles bandes de fréquences sont utilisées par la 5G. Les bandes de fréquences 5G Sub-6 font partie de la première. Le deuxième groupe, le groupe des ondes millimétriques, offre une réduction substantielle de la portée au détriment du débit.

L’utilisation du MIMO massif, le passage d’un cœur de réseau EPS à la 5G, l’utilisation du SDN (logiciel-defined networking) pour gérer des fonctions logicielles comme le Network Slicing, qui permet de diviser le réseau en fonction des besoins en temps réel, et les techniques de transmission radio sont des nouvelles technologies supplémentaires qu’offre la 5G (Généralisation de la modulation 256 QAM et du codage OFDM pour la liaison descendante et connexion montante).

Déploiement de la 5G

Semblable aux générations précédentes, la 5G est introduite très progressivement. Le déploiement de la 5G a déjà commencé dans un certain nombre de pays, dont les États-Unis, la Corée du Sud, la Chine et le Royaume-Uni, et certains ont même commencé à tester avec des réseaux à ondes millimétriques.

La 5G n’est pas impressionnante

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Selon une étude britannique par Uswitch, la 5G est décevante. Seulement la moitié des utilisateurs disent avoir remarqué des vitesses plus rapides ou une stabilité de connexion améliorée. Depuis la mise à niveau vers la cinquième génération de réseaux cellulaires. Et un utilisateur sur six pense que la technologie n’est pas à la hauteur de ses prétentions.

Cependant, la 5G a connu le déploiement et l’adoption les plus rapides de toutes les générations de réseaux mobiles à ce jour. Fin 2021, 25 % de la population était couverte, soit six mois de moins qu’en 4G.

Améliorer la couverture 5G

Le réseau n’est toujours pas uniformément réparti même si de nombreux les gens ont des smartphones et des forfaits compatibles. De plus, le fait que la plupart des tours soient implantées en zone urbaine creuse le fossé entre le monde rural et le monde urbain. Au Royaume-Uni, seuls 17 % des habitants des zones rurales, soit trois fois moins que la population urbaine, déclarent avoir pu se connecter à un signal 5G.

À quoi ça sert ?

Alors que la 5G offre des vitesses plus rapides et une meilleure stabilité, de nombreux utilisateurs se contentent de regarder des vidéos, de naviguer sur le Web et d’utiliser les médias sociaux au lieu d’en profiter.

De nouvelles applications comme la réalité virtuelle et les jeux en nuage sont promises par 5G. Les fournisseurs de jeux en nuage encouragent à jouer « dans les nuages ​​» uniquement à partir d’une connexion fixe. Car la couverture est insuffisante pour permettre une utilisation tout en se déplaçant sans subir de coupures.

Concernant la réalité virtuelle, alors que certaines entreprises, comme Meta, se sont tournées vers le Metaverse. De nombreux rapports affirment que cette industrie cessera d’exister d’ici 2025. Le grand public se désintéresse du Web 3.0 et de la réalité virtuelle.

Malgré le fait que plusieurs grandes entreprises soient entrées sur ce marché (Meta, Microsoft, etc. ), il reste sombre. Les véritables « killer apps » qui vous obligent à vous immerger corps et âme dans ce monde virtuel font toujours défaut. À commencer par Apple, nous savons que d’autres suivront bientôt, ce qui pourrait donner un nouveau souffle à la 5G.

Le grand public n’a actuellement aucun intérêt à utiliser la 5G au quotidien. Cependant, en promettant de nouvelles applications rendues possibles par la faible latence. Il promet d’être innovant à bien des égards dans le monde professionnel. Par exemple, la chirurgie à distance peut aider à résoudre partiellement les problèmes médicaux actuels.

La 5G représente-t-elle un risque pour votre santé ?

L’introduction de la 5G a, bien sûr, relancé les débats autour l’impact des réseaux mobiles sur notre santé. Les théories du complot, comme l’idée que les réseaux de cinquième génération pourraient également contribuer à la propagation de la pandémie de coronavirus.

La Commission internationale de protection contre les rayonnements non ionisants (ICNIRP) a publié ses conclusions sur le sujet dans Mars 2020. Tant que tous suivent les recommandations de la commission, les réseaux de cinquième génération sont sans danger pour notre santé. Les ondes millimétriques sont la principale source d’inquiétude autour du nouveau réseau. Mais les recommandations de la commission sont valables pour tout le spectre de 100 kHz à 300 GHz, ce qui est bien au-delà des ondes millimétriques. Ainsi, il n’y a aucun risque sanitaire si les fournisseurs de services et les fabricants d’équipements de réseau de cinquième génération respectent les normes fixées par la commission.

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