Space Exploration Technologies Corp. (SpaceX) prévoit de générer des modèles de vent basés sur des radars pour son installation d’essai de Boca Chica, au Texas. Cette révélation provient d’un dépôt SpaceX effectué auprès du Bureau des technologies expérimentales (OET) de la Federal Communications Commission (FCC) la semaine dernière. Le dossier décrit les plans de la société pour «générer des modèles de vent historiques dans la chaîne de Boca Chica», en utilisant un profileur de vent radar troposphérique d’un fabricant tiers. SpaceX teste sa plate-forme de lanceur (fusée) de nouvelle génération baptisée Starship au Texas. Grâce à Starship, la société espère emmener des astronautes de la NASA sur la Lune et mener des missions interplanétaires sur Mars.
SpaceX planifiera des tests de vaisseaux à l’aide des profils de vent de Boca Chica
S’il est approuvé par la FCC, le plan permettra à SpaceX de gérer l’un des plus grands obstacles au maintien d’une cadence de lancement réussie pour les vols spatiaux modernes. Ses missions d’équipage et de fret vers la Station spatiale internationale (ISS) pour la National Aeronautics and Space Administration (NASA) sont souvent reportées en raison des conditions de vent sur les sites de lancement et de récupération. Les deux doivent être parfaits pour un lancement en équipage car la capsule Dragon doit disposer d’un site d’atterrissage d’urgence disponible en cas d’abandon de mission.
Pour créer des modèles de vent pour Boca Chica, SpaceX use Vent radar troposphérique FBS-T (Full Beam Steering-Troposphère) de Radiometrics Corp., basé au Colorado profileur. Selon les informations répertoriées sur le site Web du fabricant, ce profileur est capable de lire l’activité du vent à des altitudes aussi élevées que 8 kilomètres. Il utilise la bande de fréquences 400Mhz-500Mhz à cette fin, en utilisant des antennes Yagi évolutives pour répondre au budget du client et aux exigences du projet.
Par exemple, en Floride, le centre spatial Kennedy de la NASA utilise le système FBS-MST (Full Beam Steering-Mesosphere, Stratosphere, Troposphere), qui mesure 150 mètres de diamètre et utilise 640 éléments Yagi. Il est capable de générer 640 kilowatts de puissance de crête et a une autonomie de 20 kilomètres.
Application de SpaceX à la FCC se lit comme suit:
Ce programme expérimental vise à générer des modèles de vent de la chaîne de Boca Chica en utilisant les données d’un”Tropospheric Radar Wind Profiler”. Cet instrument dépend de la diffusion d’un signal transmis par des irrégularités de l’indice de réfraction de l’air. Les irrégularités sont causées par des tourbillons turbulents créés par le vent. En recevant le signal diffusé et en déterminant la fréquence Doppler, la vitesse du vent peut être déterminée.
Il relie ensuite explicitement l’utilisation du profileur de vent à l’objectif de l’entreprise de faire des humains une espèce interplanétaire.
Selon SpaceX:
L’utilisation expérimentale du Radar Wind Profiler contribuera au développement du programme Starship, dans le but ultime de faire de l’humanité une espèce multi-planétaire, dans les domaines de la sécurité et de la fiabilité des vols en fournissant des données précises et fiables sur la vitesse et la direction du vent.
Le dossier demande à la Commission d’accorder une autorisation temporaire à SpaceX pour deux ans. Cela intervient alors que la société se prépare à tester le prototype Starship SN15 au Texas. Ce sera le cinquième test à haute altitude de la fusée de l’étage supérieur, les quatre précédents offrant un mélange de succès et d’échecs.
SpaceX a créé un hôte de mises à niveau sur le SN15 et ses moteurs, son chef, M. Elon Musk, convaincu que celles-ci devraient s’avérer suffisantes pour récupérer un prototype en une seule pièce après l’atterrissage avec succès.
La société a également a amélioré sa capsule Crew Dragon qui a transporté les astronautes de la NASA Shane Kimbrough, Shannon McArthur, l’astronaute de l’Agence spatiale européenne Thomas Pesquet et l’astronaute de l’Agence japonaise d’exploration aérospatiale Akihiko Hoshide la semaine dernière. Celles-ci incluent des modifications du système de propulsion du vaisseau spatial pour lui permettre de naviguer avec des vents plus forts du site de lancement et le renforcement de sa coque pour résister à des courants océaniques secondaires plus forts.