Le régulateur du commerce équitable CCI mercredi a commandé une sonde détaillée dans mise à jour de la politique de confidentialité et des conditions de service de la plate-forme de messagerie Facebook de WhatsApp après avoir constaté que”conduite d’exploitation et d’exclusion », sous le couvert de la mise à jour de la politique, violait à première vue les normes de la concurrence. L’enquête de la Commission de la concurrence de l’Inde s’inscrit également dans le contexte des préoccupations soulevées dans divers milieux concernant la politique de confidentialité mise à jour de WhatsApp, propriété de Facebook. Un porte-parole de WhatsApp a déclaré qu’il était impatient de s’engager avec la CCI et qu’elle «reste déterminée à protéger les communications personnelles des gens avec un cryptage de bout en bout et à assurer la transparence sur le fonctionnement de ces nouvelles fonctionnalités commerciales optionnelles.» Une enquête approfondie et détaillée est nécessaire pour déterminer l’étendue, la portée et l’impact du partage de données via le consentement involontaire des utilisateurs, a déclaré le régulateur dans son ordonnance.
L’ordonnance contre WhatsApp LLC et la société mère Facebook est intervenue après que la Commission a pris connaissance suo moto de la question lors de l’examen des rapports des médias et de l’impact potentiel de la politique et des conditions pour Les utilisateurs de WhatsApp et le marché. Le régulateur du commerce équitable a déclaré que WhatsApp avait mis à jour sa politique de confidentialité et ses conditions de service pour les utilisateurs. Il a également noté que les utilisateurs devront obligatoirement accepter les nouvelles conditions et politique dans leur intégralité, y compris les conditions relatives au partage de leurs données dans toutes les catégories d’informations avec d’autres sociétés Facebook. «La Commission est d’avis prima facie que la nature« à prendre ou à laisser »de la politique de confidentialité et des conditions de service de WhatsApp et les stipulations de partage d’informations qui y sont mentionnées, méritent une enquête approfondie compte tenu de la position sur le marché et le pouvoir de marché dont jouit WhatsApp », a-t-il déclaré. Selon les soumissions de WhatsApp, la mise à jour 2021 n’étend pas sa capacité à partager des données avec Facebook et la mise à jour vise à fournir aux utilisateurs une plus grande transparence sur la façon dont WhatsApp collecte, utilise et partage les données.
Cependant, la CCI a déclaré que la véracité de telles allégations serait également examinée lors de l’enquête par son directeur général (DG). Il a été demandé au DG de remplir le formulaire de soumission d’un rapport dans les 60 jours. La Commission a ajouté que les utilisateurs, en tant que propriétaires de leurs données personnalisées, ont le droit d’être informés de l’étendue, de la portée et du but précis du partage de ces informations par WhatsApp avec d’autres sociétés Facebook.
“Cependant, il ressort de la politique de confidentialité ainsi que des conditions d’utilisation (y compris les FAQ publiées par WhatsApp), que la plupart des catégories d’informations qui y sont décrites sont trop larges, vagues et inintelligibles”, dit-il. Une telle opacité, un flou, une ouverture et des divulgations incomplètes cachent le coût réel des données qu’un utilisateur encourt pour utiliser les services WhatsApp, a-t-il ajouté.
En outre, le régulateur a déclaré qu’il n’était pas non plus clair d’après la politique si les données historiques des utilisateurs seraient également partagées avec les entreprises Facebook et si les données seraient partagées dans respect des utilisateurs de WhatsApp qui ne sont pas présents sur d’autres applications de Facebook.
Il ne semble y avoir aucune raison justifiable expliquant pourquoi les utilisateurs ne devraient avoir aucun contrôle ou dire sur ce traitement croisé de leurs données par le biais d’un consentement volontaire, et non comme une condition préalable à l’utilisation des services de WhatsApp, a-t-il déclaré.
Les utilisateurs n’ont pas reçu de choix granulaire approprié, ni en amont ni en petits caractères, pour s’opposer ou se désinscrire de conditions spécifiques de partage de données, ce qui prima facie semble être injuste et déraisonnable pour les utilisateurs de WhatsApp.
Après un examen attentif et réfléchi de la question, la conduite de WhatsApp dans le partage des données personnalisées des utilisateurs avec d’autres sociétés Facebook, d’une manière qui n’est ni complètement transparent ni basé sur le consentement volontaire et spécifique de l’utilisateur, semble à première vue «injuste pour les utilisateurs», a déclaré CCI.
“La Commission est d’avis que WhatsApp a de prime abord enfreint les dispositions de l’article 4 de la loi en raison de son comportement d’exploitation et d’exclusion, comme détaillé dans le présent ordre, sous le couvert de la mise à jour de la politique », a ajouté le régulateur, tout en ordonnant au DG de mener une enquête détaillée sur la question.