Les plateformes Big Tech comme Meta, Microsoft, Google, Twitter et d’autres ont signé un nouveau”Code de pratique sur la désinformation”dans l’Union européenne (UE).
Les 34 signataires, tels que alors que les plateformes, les entreprises technologiques et la société civile ont suivi les orientations de la Commission 2021 et pris en compte les enseignements tirés de la crise du Covid-19 et de la guerre d’agression de la Russie en Ukraine.
Le nouveau code définit des engagements étendus et précis par les plateformes et l’industrie pour lutter contre la désinformation et marque une autre étape importante vers un environnement en ligne plus transparent, sûr et digne de confiance, a déclaré la Commission européenne dans un communiqué.
Remarquable, certaines entreprises Big Tech comme Apple et Telegram n’ont pas encore signé le code.
“Nous avons maintenant des engagements très importants pour réduire l’impact de la désinformation en ligne et des outils beaucoup plus robustes pour mesurer comment ces sont mises en œuvre dans toute l’UE, dans tous les pays et dans toutes ses langues”, a déclaré Vera Jourova, vice-présidente chargée des valeurs et de la transparence.
“Ce nouveau code anti-désinformation intervient à un moment où la Russie arme la désinformation dans le cadre de son agression militaire contre l’Ukraine, mais aussi lorsque nous voyons des attaques contre la démocratie plus largement », a ajouté Jourova.
Le nouveau Code réduira également les incitations financières à diffuser la désinformation et permettra aux chercheurs d’accéder plus facilement aux données des plateformes.”
“Pour être crédible, le nouveau Code de bonnes pratiques sera adossé au DSA (Digital Services Act), y compris pour de lourdes sanctions dissuasives. Les très grandes plateformes qui enfreignent à plusieurs reprises le code et n’appliquent pas correctement les mesures d’atténuation des risques s’exposent à des amendes pouvant atteindre 6 % de leur chiffre d’affaires mondial”, a déclaré Thierry Breton, commissaire chargé du marché intérieur.
Les 34 signataires incluent les principales plateformes en ligne, notamment Meta, Google, Twitter, TikTok et Microsoft, ainsi qu’une variété d’autres acteurs comme les plateformes plus petites ou spécialisées, l’industrie de la publicité en ligne, les sociétés de technologie publicitaire, les vérificateurs de faits, la société civile ou qui offrent des offres spécifiques expertise et solutions pour lutter contre la désinformation.
Le Code renforcé vise à combler les lacunes du Code précédent, avec des engagements et des mesures plus solides et plus granulaires, qui s’appuient sur les enseignements opérationnels tirés au cours des dernières années.
Les signataires auront six mois pour mettre en œuvre les engagements et les mesures auxquels ils ont souscrit.
Début 2023, ils fourniront à la Commission leurs premiers rapports de mise en œuvre.
FacebookTwitter Linkedin