Apparemment, au 21e siècle, tout peut devenir une source de revenus. Même votre écran de verrouillage, la partie de l’interface utilisateur de votre smartphone avec laquelle vous interagissez le plus à un niveau subconscient, pourrait devenir un lieu où les détaillants pourraient vous bombarder de publicités.
Il suffit d’y réfléchir. Combien de fois par jour, en moyenne, jetez-vous un coup d’œil à votre écran de verrouillage ? Selon toute vraisemblance, la réponse est beaucoup. Pas étonnant que les entreprises voient le potentiel d’un éventuel exploit.
Chaque fois que vous vérifiez l’heure, vos notifications sur les réseaux sociaux ou même simplement regardez votre smartphone par ennui, vous pourriez voir une publicité. Vous serez ciblé autant de fois que vous interagissez avec votre casque.
Cela semble dystopique, n’est-ce pas ? Eh bien, cela pourrait bien devenir une réalité. C’est exactement ce que propose Glance, une entreprise soutenue par Google, rapporte TechCrunch dans un article récent.
Ce dernier stipule que Glance est actuellement en train d’apporter des publicités sur écran de verrouillage aux smartphones Android aux États-Unis. La société, qui travaille principalement avec des fabricants d’appareils, a depuis porté son attention sur les opérateurs de téléphonie mobile, étant donné que la majorité des ventes de smartphones aux États-Unis se font par leur intermédiaire.
Quoi qu’il en soit, Glance pourrait lancer ses premiers modèles de smartphones dotés verrouillez les publicités sur l’écran dans les prochains mois, selon TechCrunch. Il convient de noter, cependant, qu’il ne s’agit pas d’une idée entièrement nouvelle.
L’idée de mettre en œuvre des publicités dans l’interface logicielle de certains smartphones (généralement, des options budgétaires, car les revenus publicitaires peuvent compenser le prix inférieur) a été pendant un certain temps.
La seule différence est que les entreprises qui ont d’abord envisagé l’idée (par exemple, Samsung et Xiaomi) n’ont jamais eu l’intention de généraliser une pratique aussi controversée. Glance pourrait bien faire exactement cela. Cela soulève la question : où tracer la ligne en matière de publicité ?