Ampere Computing a annoncé ce matin que sa famille de processeurs AmpereOne est entrée en production et a fourni des détails supplémentaires sur ces processeurs de serveur Arm conçus en interne.

Les nouveaux cœurs AmpereOne sont une conception de base personnalisée en interne, comme précédemment divulgué par la société. En concevant AmpereOne directement pour les fournisseurs de services cloud, AmpereOne offre jusqu’à 192 cœurs physiques par socket, bien au-delà des 128 cœurs déjà impressionnants actuellement offerts par Ampere Altra Max.

J’ai été informé à l’avance de la feuille de route mise à jour d’Ampere Computing et pendant qu’AmpereOne est en production et en échantillonnage avec les clients, Je n’ai pas encore eu l’occasion de tester directement les plates-formes AmpereOne pour examiner indépendamment leurs performances et leur efficacité énergétique. Espérons que cela arrivera bientôt. Certains détails sur AmpereOne sont encore limités, comme aucun tableau SKU avec les vitesses d’horloge, les informations de tarification ou la disponibilité par les fournisseurs de services de cloud public n’ayant été divulgués lors du briefing avancé. Comme prévu, AmpereOne passe à DDR5 et PCIe Gen 5.0, correspondant aux capacités des derniers processeurs AMD EPYC”Genoa”et Intel Xeon Scalable”Sapphire Rapids”.

Nouveau avec les cœurs personnalisés AmpereOne sont Bfloat16, l’étiquetage de la mémoire, le cryptage de la mémoire à clé unique, la virtualisation sécurisée, la gestion de l’alimentation améliorée et une gamme d’autres améliorations par rapport aux processeurs Ampere Altra et Ampere Altra Max précédents.

L’un des aspects J’ai été le plus surpris par AmpereOne, c’est qu’ils le limitent au moins pour l’instant à des nombres de cœurs plus élevés non couverts par Ampere Altra/Altra Max. En d’autres termes, AmpereOne est pour 136/144/160/176/192 cœurs… Il n’y a actuellement aucun processeur AmpereOne prévu pour 128 cœurs ou moins actuellement couvert par la famille Ampere Altra. Cela est probablement dû à leur gros pari sur le fait de viser les nouveaux processeurs directement pour les fournisseurs de services cloud intéressés par la maximisation de la densité des machines virtuelles. Je m’étais renseigné sur la possibilité d’un processeur de développement AmpereOne à nombre de cœurs inférieur ou pour ceux qui voulaient moins de cœurs mais qui étaient intéressés par AmpereOne pour BFloat16 ou d’autres nouvelles capacités trouvées avec ces nouveaux processeurs, mais actuellement ils n’ont aucun produit prévu dans ce segment. En d’autres termes, allez grand ou rentrez chez vous.

Au sommet, avec AmpereOne à 192 cœurs, il y a environ 350 watts de puissance d’utilisation. AmpereOne exploite 8 canaux de mémoire DDR5 comme Intel Sapphire Rapids, mais en dessous des 12 canaux DDR5 dont bénéficie AMD Genoa.

Le cœur personnalisé d’Ampere dispose d’un cache de données L1 à 4 voies de 64 Ko par core, 16 Ko de cache d’instructions L1 par cœur et un cache L2 de 2 Mo par cœur. On dit qu’il y a des gains d’efficacité énergétique, probablement en partie dus à la mise à niveau du processus de fabrication de TSMC, mais les détails exacts n’ont pas été définis.

Ampere Computing signale beaucoup plus de machines virtuelles par rack que possible avec AmpereOne, sur lequel ils fondent leur évaluation uniquement sur le nombre de cœurs de processeur physiques possibles et une machine virtuelle par cœur physique. Cette affirmation est donc plutôt douteuse en effet, rapportant simplement le nombre maximum de cœurs par rack possible sans aucun potentiel de puissance/performance desdites VM.

Les premiers benchmarks fournis par Ampere pour AmpereOne sont plutôt limités : un benchmark de diffusion stable pour l’IA générative, puis l’utilisation de DLRM pour les recommandations d’IA. AmpereOne offrirait 2,3 fois plus d’images par seconde qu’un AMD EPYC 9654″Genoa”et plus du double du nombre de requêtes par seconde pour DLRM que l’EPYC 9654. Malheureusement, ces deux références de performances d’IA sont tout ce qui est montré pour les annonces d’aujourd’hui./p>

Un élément qu’il est important de souligner était lors de la lecture des notes de fin de leur présentation, avec le benchmark DLRM, ils testent AmpereOne en utilisant FP16 tandis que pour AMD EPYC 9654 a été testé en utilisant FP32. AmpereOne a vu une moyenne de puissance système pendant DLRM à 534 watts contre AMD EPYC Genoa 9654 à 512 watts.

Ampere Computing a terminé son briefing en montrant son large éventail de partenaires de fournisseurs de matériel comme Giga Computing, Foxconn, HPE et Supermicro vers des clouds publics tels que Microsoft Azure, Tencent Cloud, Google Cloud et autres. Ceci est révélateur de leurs partenaires actuels et on ne sait pas encore quand nous verrons du matériel AmpereOne ou commencerons à voir ces 192 processeurs de serveur de base dans le cloud public.

On m’a dit pendant mon briefing que grâce à leur premier amont du noyau ainsi qu’à la prise en charge du compilateur pour GCC et LLVM Clang en place, les principales distributions Linux AArch64 devraient être prêtes à fonctionner sur AmpereOne. Ces correctifs de compilateur précédents ont confirmé qu’AmpereOne était basé sur l’ISA ARMv8.6.

C’est tout pour le moment avec les informations de la feuille de route Ampere Computing d’aujourd’hui. Espérons que nous trouverons bientôt le matériel AmpereOne à tester afin de fournir un aperçu indépendant de ses performances et de son efficacité énergétique sur une plus grande variété de références.

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