Dans une série de tweets stimulants, Anatoly Yakovenko, le co-fondateur de Solana Labs, a récemment déclenché discussions sur la possibilité qu’Ethereum fonctionne comme une solution de couche 2 (L2) pour la blockchain Solana. Cette proposition soulève des questions intéressantes sur les avantages potentiels et les défis associés à une telle intégration. Dans cet article, nous approfondissons les considérations avancées par Yakovenko, explorant le concept d’Ethereum en tant que protocole L2 pour Solana et ses implications pour l’écosystème de la finance décentralisée (DeFi).

Ethereum pourrait être un L2 Pour Solana

Yakovenko propose qu’Ethereum puisse fonctionner comme un L2. Selon lui, c’est”probablement plus probable que vous ne le pensez à première vue”, ajoutant que les L2 sont des protocoles de pont qui offrent une sécurité à sens unique.

Dans cette configuration, les détenteurs d’actifs SOL sur Ethereum auraient la finalité garanties, garantissant qu’ils peuvent revenir en toute sécurité à la blockchain Solana. Même en cas de double dépense ou de transition d’état invalide sur Ethereum, les utilisateurs auraient recours pour récupérer leurs actifs SOL en toute sécurité. Cependant, trois composants clés sont nécessaires pour faire d’Ethereum un protocole L2 :

Soumission de transactions Ethereum à Solana : pour permettre une interopérabilité sécurisée, toutes les transactions Ethereum doivent être soumises dans la blockchain SOL. Ce processus garantit que les données de transaction nécessaires sont accessibles au réseau de Solana.

Racine SPV pour l’état résultant : une racine de vérification de paiement simplifiée (SPV), qui représente la racine d’état convenue, devrait être soumise comme preuve que les signatures de consensus Ethereum s’alignent sur une racine d’état spécifique. Cela permet aux validateurs de parvenir à un consensus sur l’état d’Ethereum.

Délai d’expiration du pont pour la résolution des défauts : un mécanisme de délai d’expiration du pont serait nécessaire pour identifier et traiter les défauts dans le protocole du pont. Des exemples de défauts incluent des SPV en conflit pour la racine, un calcul de racine invalide et la censure. Le mécanisme de temporisation permet de prouver et de résoudre efficacement les défauts.

Sécurité et limites

Bien que la proposition offre un moyen de sécuriser les actifs de Solana sur Ethereum, il est crucial de comprendre les limites et les risques potentiels associés à cette intégration. Yakovenko souligne que détenir des actifs sur Ethereum serait sûr, mais il ne serait pas conseillé de prêter ou de maintenir des positions contre eux.

En cas de défaillance d’Ethereum, les actifs de Solana détenus sur Ethereum sont séparés de l’Ethereum fourchette de consensus social. Par conséquent, les représentations de ces actifs sur Ethereum deviendraient sans valeur.

Par exemple, si quelqu’un prêtait Solana USDC sur Ethereum, l’emprunteur pourrait retirer le véritable USDC sur Solana, tandis que le prêteur sur Ethereum recevoir un jeton indésirable. Cette situation est similaire à l’expérience de la détention de l’USDC sur la chaîne de preuve de travail (EthPow) d’Ethereum.

En outre, Yakovenko note que même si les carnets d’ordres à cours limité centraux (CLOB) resteraient fonctionnels dans cette configuration, automatisés les teneurs de marché (AMM) et les protocoles d’emprunt et de prêt non flash seraient confrontés à des limites.

Répondant à une question sur l’intention d’Ethereum de devenir un L2, Yakovenko suggère qu’il s’agit d’un protocole de pont sans autorisation, ce qui implique qu’Ethereum n’a pas besoin de considérer explicitement cette intégration :

Il s’agit d’un protocole de pont sans autorisation. Eth n’a pas besoin de prendre en compte quoi que ce soit.

Remarquablement, la contemplation par Yakovenko d’Ethereum en tant que protocole L2 a déclenché des discussions sur les possibilités et les défis d’une telle intégration. Bien que la proposition offre un moyen de sécuriser les actifs de Solana sur Ethereum et d’améliorer l’interopérabilité, elle comporte certaines limites et certains risques.

Le prix SOL au bord de l’évasion ?

Au moment de mettre sous presse, le prix SOL a affiché une dynamique haussière. SOL se négociait juste en dessous du niveau de retracement de Fibonacci de 32,8 %. Une hausse au-dessus de ce niveau pourrait ouvrir la possibilité d’une nouvelle attaque contre l’EMA de 200 jours, un niveau que le prix du SOL n’a pas été en mesure de surmonter depuis avril 2022. En cas de succès, le SOL serait de retour en territoire haussier et pourrait grimper au niveau de retracement de Fibonacci de 61,5 à 27,11 $, qui est également le plus haut depuis le début de l’année.

Le prix du SOL oscille en dessous de 38,2 % Fib, graphique sur 1 jour | Source : SOLUSD sur TradingView.com

Image en vedette de Markets Insider, graphique de TradingView. com

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